Comment utiliser Spigot Minecraft est une question récurrente pour les administrateurs de serveurs souhaitant personnaliser leur expérience de jeu en 2025. Spigot reste la plateforme de référence pour exécuter des plugins, optimiser les performances et gérer des communautés Minecraft de toutes tailles. Grâce à sa compatibilité avec Bukkit et sa flexibilité avancée, Spigot s’impose comme l’outil incontournable pour transformer un serveur vanilla en une expérience riche et personnalisable.
Qu’est-ce que Spigot et pourquoi l’utiliser en 2025 ?
Spigot est une version modifiée du serveur Minecraft officiel, conçue pour améliorer les performances et permettre l’installation de plugins. Contrairement au serveur vanilla de Mojang, Spigot offre une gestion optimisée de la RAM, un meilleur traitement des ticks et une architecture compatible avec l’API Bukkit. En 2025, Spigot demeure le choix privilégié des hébergeurs professionnels comme Nexus Games pour proposer des serveurs Minecraft performants et modulables.
Les avantages de Spigot pour votre serveur Minecraft
Opter pour Spigot présente plusieurs bénéfices concrets :
- Performances optimisées : Spigot réduit la charge CPU et améliore la gestion de la RAM grâce à des algorithmes de tick optimisés.
- Support des plugins : Compatible avec des milliers de plugins Bukkit et Spigot disponibles sur SpigotMC.org.
- Configuration avancée : Les fichiers
spigot.ymletbukkit.ymlpermettent un réglage fin de chaque aspect du serveur. - Mises à jour régulières : La communauté Spigot assure un support continu pour les dernières versions de Minecraft.
- Compatibilité multi-monde : Gestion fluide de plusieurs mondes avec des configurations distinctes.
Chez Nexus Games, nos serveurs Minecraft sont équipés de processeurs AMD Ryzen 9 7950X3D (16 cœurs / 32 threads, jusqu’à 5 GHz) et de RAM DDR5 ECC, garantissant une exécution fluide de Spigot même avec des dizaines de plugins actifs et plus de 100 joueurs simultanés.
Spigot vs Bukkit vs Paper : quel choix en 2025 ?
Le paysage des serveurs Minecraft modifiés a évolué. Bukkit est désormais intégré à Spigot, qui sert de base. Paper est un fork de Spigot offrant encore plus d’optimisations, mais nécessitant parfois des ajustements de compatibilité avec certains plugins. Pour débuter avec un équilibre optimal entre performances et compatibilité, Spigot reste le meilleur compromis en 2025.
| Plateforme | Performances | Compatibilité plugins | Facilité d’utilisation |
| Vanilla | Moyenne | Aucune | Élevée |
| Spigot | Élevée | Excellente | Élevée |
| Paper | Très élevée | Bonne | Moyenne |
Installation et configuration de Spigot Minecraft
L’installation de Spigot nécessite quelques étapes précises, mais reste accessible même pour les débutants. Que vous utilisiez un VPS Linux ou notre Panel Nexus Games, la procédure demeure similaire.
Prérequis système pour Spigot en 2025
Avant d’installer Spigot, assurez-vous de disposer de :
- Java 17 ou supérieur : Spigot 1.20+ nécessite Java 17 minimum. Java 21 est recommandé pour les versions récentes.
- RAM suffisante : Minimum 2 Go pour un petit serveur, 8 Go ou plus pour 50+ joueurs avec plugins.
- Stockage NVMe SSD : Indispensable pour des temps de chargement rapides des chunks et une sauvegarde fluide.
- Bande passante stable : Nos serveurs Nexus Games offrent 1 Gbps de bande passante pour éviter tout lag réseau.
Téléchargement et compilation de Spigot
Contrairement au serveur Minecraft vanilla, Spigot nécessite une compilation via BuildTools. Voici la procédure complète :
# Installation de Java 17
sudo apt update
sudo apt install openjdk-17-jdk -y
# Vérification de la version Java
java -version
# Téléchargement de BuildTools
wget https://hub.spigotmc.org/jenkins/job/BuildTools/lastSuccessfulBuild/artifact/target/BuildTools.jar
# Compilation de Spigot (remplacer 1.20.4 par la version souhaitée)
java -jar BuildTools.jar --rev 1.20.4
# Le fichier spigot-1.20.4.jar est généré Cette compilation peut prendre plusieurs minutes selon la puissance de votre processeur. Sur nos serveurs équipés du Ryzen 9 7950X3D, le processus est généralement terminé en moins de 3 minutes.
Premier lancement et acceptation de l’EULA
Après compilation, lancez Spigot une première fois pour générer les fichiers de configuration :
java -Xms4G -Xmx4G -jar spigot-1.20.4.jar nogui Le serveur s’arrêtera automatiquement en vous demandant d’accepter l’EULA (End User License Agreement). Ouvrez le fichier eula.txt et modifiez eula=false en eula=true. Relancez ensuite le serveur avec la même commande.
Optimisation des paramètres de démarrage
Les flags de démarrage Java influencent considérablement les performances de Spigot. Voici une configuration recommandée pour un serveur moderne :
java -Xms8G -Xmx8G -XX:+UseG1GC -XX:+ParallelRefProcEnabled -XX:MaxGCPauseMillis=200 -XX:+UnlockExperimentalVMOptions -XX:+DisableExplicitGC -XX:+AlwaysPreTouch -XX:G1NewSizePercent=30 -XX:G1MaxNewSizePercent=40 -XX:G1HeapRegionSize=8M -XX:G1ReservePercent=20 -XX:G1HeapWastePercent=5 -XX:G1MixedGCCountTarget=4 -XX:InitiatingHeapOccupancyPercent=15 -XX:G1MixedGCLiveThresholdPercent=90 -XX:G1RSetUpdatingPauseTimePercent=5 -XX:SurvivorRatio=32 -XX:+PerfDisableSharedMem -XX:MaxTenuringThreshold=1 -Dusing.aikars.flags=https://mcflags.emc.gs -Daikars.new.flags=true -jar spigot-1.20.4.jar nogui Ces flags, popularisés par Aikar, optimisent le garbage collector G1GC pour réduire les pauses et améliorer la fluidité. Sur notre infrastructure DDR5 ECC, ces paramètres permettent de maintenir des TPS (ticks per second) stables à 20.0 même sous forte charge.
Configuration avancée de Spigot avec spigot.yml et bukkit.yml
La véritable puissance de Spigot réside dans ses fichiers de configuration. Maîtriser spigot.yml, bukkit.yml et server.properties permet d’adapter précisément le comportement du serveur à vos besoins.
Réglages essentiels dans spigot.yml
Le fichier spigot.yml contient des paramètres d’optimisation absents du serveur vanilla :
settings:
save-user-cache-on-stop-only: true
moved-wrongly-threshold: 0.0625
log-villager-deaths: false
log-named-deaths: false
world-settings:
default:
view-distance: 8
mob-spawn-range: 6
entity-activation-range:
animals: 32
monsters: 32
raiders: 48
misc: 16
water: 16
villagers: 32
flying-monsters: 32
tick-inactive-villagers: false
nerf-spawner-mobs: true
merge-radius:
item: 4.0
exp: 6.0
hopper-transfer: 8
hopper-check: 1 Ces modifications réduisent la charge du serveur en :
- Limitant la distance d’activation des entités
- Désactivant les ticks inutiles des villageois inactifs
- Optimisant les hoppers et la fusion d’items
- Réduisant la portée de spawn des mobs
Paramètres importants de bukkit.yml
Le fichier bukkit.yml gère principalement les aspects multi-monde et les limites de spawn :
spawn-limits:
monsters: 50
animals: 10
water-animals: 5
water-ambient: 20
ambient: 15
chunk-gc:
period-in-ticks: 400
ticks-per:
animal-spawns: 400
monster-spawns: 5
water-spawns: 11
water-ambient-spawns: 21
ambient-spawns: 31
autosave: 6000 Ajuster ces valeurs permet de contrôler finement la densité de mobs et la fréquence des sauvegardes automatiques, deux facteurs clés pour les performances.
Configuration réseau et anti-cheat
Spigot intègre des protections natives contre certains exploits. Dans spigot.yml :
settings:
bungeecord: false # true si vous utilisez BungeeCord/Waterfall
netty-threads: 4
timeout-time: 60
restart-on-crash: true
restart-script: ./start.sh
messages:
whitelist: "Vous n'êtes pas autorisé sur ce serveur."
unknown-command: "Commande inconnue."
server-full: "Le serveur est complet."
outdated-client: "Version du client obsolète."
outdated-server: "Version du serveur obsolète." Le paramètre bungeecord doit être activé uniquement si vous utilisez un proxy BungeeCord pour connecter plusieurs serveurs Spigot. Chez Nexus Games, notre Panel permet de déployer rapidement des architectures multi-serveurs avec proxy intégré.
Gestion de la whitelist et des permissions
Pour sécuriser votre serveur Spigot, utilisez la whitelist et un plugin de gestion des permissions comme LuckPerms :
# Activer la whitelist
whitelist on
# Ajouter un joueur
whitelist add NomDuJoueur
# Lister les joueurs autorisés
whitelist list
# Recharger la whitelist
whitelist reload LuckPerms, compatible avec Spigot, offre une gestion granulaire des droits via des groupes et des permissions héritées. Son installation est détaillée dans la section suivante.
Installation et gestion des plugins Spigot
L’écosystème de plugins est l’atout majeur de Spigot. Avec plus de 100 000 plugins disponibles sur SpigotMC.org, vous pouvez transformer radicalement votre serveur Minecraft.
Comment installer un plugin sur Spigot
L’installation d’un plugin Spigot suit une procédure simple :
- Téléchargez le fichier
.jardu plugin depuis une source fiable (SpigotMC, BukkitDev, GitHub). - Placez le fichier dans le dossier
plugins/de votre serveur Spigot. - Redémarrez le serveur ou utilisez la commande
/reload(déconseillé pour certains plugins lourds). - Configurez le plugin via son fichier de configuration généré dans
plugins/NomDuPlugin/.
# Exemple d'installation de EssentialsX
cd /chemin/vers/serveur/plugins
wget https://github.com/EssentialsX/Essentials/releases/download/2.20.1/EssentialsX-2.20.1.jar
# Redémarrer le serveur Sur notre Panel Nexus Games, un gestionnaire de fichiers intégré vous permet d’uploader directement vos plugins via une interface web intuitive, sans nécessiter de connexion SSH ou FTP.
Plugins essentiels pour un serveur Spigot en 2025
Voici une sélection de plugins incontournables pour optimiser et enrichir votre serveur :
| Plugin | Catégorie | Fonction principale |
| EssentialsX | Administration | Commandes essentielles, économie, warps, kits |
| LuckPerms | Permissions | Gestion avancée des droits et groupes |
| WorldEdit | Construction | Édition massive de blocs et terrains |
| WorldGuard | Protection | Zones protégées et règles par région |
| Vault | API | API d’économie et permissions (dépendance commune) |
| CoreProtect | Sécurité | Logs et rollback des modifications |
| PlaceholderAPI | API | Variables dynamiques pour autres plugins |
Gestion des conflits et dépendances de plugins
Certains plugins nécessitent des dépendances (comme Vault ou PlaceholderAPI). Vérifiez toujours :
- La version de Spigot supportée par le plugin
- Les dépendances listées sur la page du plugin
- La compatibilité entre plusieurs plugins (ex : deux plugins d’économie)
En cas d’erreur au démarrage, consultez les logs dans logs/latest.log pour identifier le plugin problématique. Les messages d’erreur indiquent généralement la dépendance manquante ou le conflit détecté.
Mise à jour et maintenance des plugins
Maintenir vos plugins à jour est crucial pour la sécurité et la compatibilité :
# Vérifier les versions de plugins installés
/plugins
# Afficher les infos d'un plugin spécifique
/plugins info NomDuPlugin Automatiser les mises à jour peut être risqué. Privilégiez une approche manuelle :
- Sauvegardez le dossier
plugins/et la base de données si applicable. - Téléchargez la nouvelle version du plugin.
- Remplacez l’ancien
.jardansplugins/. - Redémarrez le serveur et testez.
Nos serveurs Nexus Games incluent un système de sauvegarde automatique quotidienne sur stockage NVMe SSD redondant, vous permettant de restaurer rapidement en cas de problème.
Optimisation des performances avec plugins
Trop de plugins ou des plugins mal optimisés impactent les TPS (ticks per second). Pour diagnostiquer :
# Installer Spark pour profiling
# Télécharger depuis https://spark.lucko.me/
# Lancer un profiling de 60 secondes
/spark profiler start
# Attendre 60 secondes puis
/spark profiler stop
# Générer le rapport
/spark profiler info Spark génère un rapport web détaillant la consommation CPU de chaque plugin et chaque tick. Identifiez les plugins gourmands et cherchez des alternatives ou ajustez leur configuration.
Administration et commandes avancées Spigot
Maîtriser les commandes d’administration Spigot est indispensable pour gérer efficacement votre serveur au quotidien.
Commandes de base pour administrateurs
Voici les commandes essentielles intégrées à Spigot :
# Gestion des joueurs
/kick Joueur [raison]
/ban Joueur [raison]
/pardon Joueur
/ban-ip IP
/pardon-ip IP
# Gestion du serveur
/stop
/reload # À utiliser avec précaution
/save-all
/save-off / save-on
# Téléportation et monde
/tp Joueur1 Joueur2
/tp Joueur x y z
/setspawn
/setworldspawn
# Performance
/tps # Affiche les TPS (doit être 20.0)
/timings on/off # Profiling léger (obsolète, préférer Spark) Configuration des mondes multiples
Spigot supporte nativement plusieurs mondes. Pour créer et gérer des mondes supplémentaires, utilisez un plugin comme Multiverse-Core :
# Créer un nouveau monde
/mv create MondeCreatif NORMAL
# Téléporter vers un monde
/mv tp MondeCreatif
# Lister les mondes
/mv list
# Supprimer un monde
/mv delete MondeVieux Chaque monde dispose de sa propre configuration dans bukkit.yml, permettant d’ajuster indépendamment les règles de spawn, la difficulté et les paramètres de gameplay.
Sauvegarde et restauration
Une stratégie de sauvegarde robuste prévient la perte de données :
# Sauvegarde manuelle
/save-all
/save-off # Désactive les sauvegardes auto temporairement
# Copier les dossiers importants
cp -r world world_backup_$(date +%Y%m%d)
cp -r plugins plugins_backup_$(date +%Y%m%d)
/save-on # Réactive les sauvegardes auto Chez Nexus Games, des sauvegardes automatiques journalières sont incluses, avec possibilité de restauration en un clic via notre Panel. Le stockage NVMe garantit des sauvegardes rapides même pour des mondes de plusieurs gigaoctets.
Monitoring et maintenance préventive
Surveillez régulièrement les indicateurs clés :
- TPS (Ticks Per Second) : Doit rester à 20.0. En dessous de 19, les joueurs ressentent du lag.
- Utilisation RAM : Surveillez avec
free -hsur Linux ou via notre Panel Nexus. - Taille des logs : Nettoyez régulièrement
logs/pour éviter de saturer le disque. - Entités : Trop d’entités (items au sol, mobs) impactent les performances.
Des plugins comme ClearLag peuvent automatiser le nettoyage des entités inutiles :
# Configuration ClearLag (config.yml)
auto-removal:
enabled: true
broadcast-message: true
broadcast-removal: false
autoremoval-interval: 600 # 10 minutes
world-filter:
- world
boat: true
falling-block: true
experience-orb: true
painting: false
projectile: true
item: true
itemframe: false
minecart: true
primed-tnt: true
arrow: true Connexion SSH et gestion à distance
Pour une gestion avancée, l’accès SSH est indispensable. Nos VPS avec Pterodactyl pré-installé offrent un accès SSH root complet, combiné à une interface web pour gérer plusieurs serveurs Spigot depuis un seul panneau.
# Connexion SSH
ssh root@votre-ip
# Utiliser screen pour sessions persistantes
screen -S minecraft
java -Xms8G -Xmx8G -jar spigot.jar nogui
# Détacher avec CTRL+A puis D
# Réattacher avec
screen -r minecraft Screen ou tmux permettent de maintenir le serveur actif même après déconnexion SSH, essentiel pour une administration à distance.
Avec notre infrastructure basée sur des processeurs AMD Ryzen 9 7950X3D et de la RAM DDR5 ECC, vous bénéficiez de performances constantes même avec plusieurs serveurs Spigot en parallèle, idéal pour des réseaux multi-serveurs avec BungeeCord.
En conclusion, maîtriser Spigot Minecraft en 2025 passe par une compréhension approfondie de son installation, de sa configuration avancée via spigot.yml et bukkit.yml, de la gestion optimale des plugins et des commandes d’administration. Que vous débutiez un petit serveur communautaire ou gériez un réseau complexe multi-mondes, Spigot offre la flexibilité et les performances nécessaires. Associé à un hébergement professionnel comme celui proposé par Nexus Games, avec stockage NVMe SSD, bande passante 1 Gbps et support technique réactif, vous disposez de tous les outils pour créer une expérience Minecraft mémorable et stable.
FAQ
Comment résoudre les erreurs “Can’t keep up” sur un serveur Spigot ?
Les messages “Can’t keep up” indiquent que le serveur ne parvient pas à traiter 20 ticks par seconde. Pour les résoudre, réduisez la view-distance dans spigot.yml (8 au lieu de 10), limitez les entités avec entity-activation-range, installez ClearLag pour supprimer les items au sol régulièrement, et optimisez vos flags Java avec les paramètres Aikar. Si le problème persiste, augmentez la RAM allouée ou migrez vers un hébergement plus performant équipé de processeurs Ryzen 9 7950X3D comme chez Nexus Games.
Quelle version de Java utiliser pour Spigot 1.20+ en 2025 ?
Minecraft 1.20 et supérieur nécessitent Java 17 minimum, mais Java 21 est fortement recommandé pour bénéficier des dernières optimisations de performance et de sécurité. Vérifiez votre version avec java -version. Sur Ubuntu/Debian, installez Java 21 via sudo apt install openjdk-21-jdk. Sur nos serveurs Nexus Games, Java 21 est pré-configuré pour garantir une compatibilité optimale avec les versions récentes de Spigot.
Comment migrer d’un serveur vanilla vers Spigot sans perdre mes données ?
La migration vanilla vers Spigot est simple : arrêtez votre serveur vanilla, sauvegardez les dossiers world, world_nether et world_the_end, ainsi que les fichiers server.properties, ops.json, whitelist.json et banned-players.json. Placez le fichier spigot.jar dans le même répertoire, acceptez l’EULA, et lancez Spigot. Les mondes seront automatiquement détectés et convertis si nécessaire. Les joueurs conservent leurs inventaires et positions. Pour une migration sans risque, effectuez une sauvegarde complète avant toute manipulation ou utilisez notre service de migration gratuit disponible pour tous les clients Nexus Games.



